Kristine Tsala, née à Yaoundé (Cameroun) elle est une fille de la forêt jusqu'à ses 18 ans, elle a vécu au village au milieu de grands arbres. La vibration de l’art était à l’intérieur d’elle, cette envie de représenter les choses selon sa sensibilité et sa vision. Les personnages qu’elle peint sont ses nouveaux arbres .sa maman à joue un rôle important dans sa vocation en s’inscrivant au concours d’entrée à l’institut de formation artistique. Elle continuera plus tard aux beaux-arts de Kinshasa. La rue, sa source d’inspiration intarissable… Ce sont des hommes et des femmes que l’artiste croise tous les jours, au fil de ses déambulations…Les rues de Douala avec toutes ses couleurs, klaxons, les épices, leurs odeurs… Peinture aux coloris riches et éclatante , ses personnages girafes sont sveltes, élégantes aux cous effilés …une scène où s’entrelacent les signes mystiques et un infini héritage de cultures de masques. Cette artiste propose une vision dédoublé , celle du conflit intérieur entre le visible et l’invisible, celle du temps difficile de l’intégration sociale avec la dualité moderne « traditionnelle » Amoureuse du tissu pagne , elle l’intègre dans ses compositions de manière subtiles et esthétique. Des supports de travail varient de la toile, bois, carton en passant par le réalisme animalier, le semi-abstrait de ses personnages girafes et l’abstrait proprement dit. L’artiste continue à creuser dans son travail continuellement…