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Samira Amri
Algérie

Samira Amri

Présentation

Samira Amri est une jeune plasticienne de Béjaïa et, plus précisément, d'Akbou. C'est une autodidacte. Sa passion pour l'art et son penchant particulier pour la peinture l'a conduite à s'adonner pleinement à la création, donnant ainsi libre cours à son imagination et laissant sa sensibilité s'exprimer sans réserve ni circonspection. «Je suis une artiste plasticienne autodidacte», dit-elle, avant de poursuivre : «J'ai commencé à peindre depuis mon enfance. Mon style est le semi-figuratif.» A l'instar de ces artistes qui vivent, loin des grandes villes, Samira Amri déplore l'absence d'espaces d'exposition. A la question de savoir quelles sont les difficultés rencontrées en tant qu'artiste, elle répond : «La plupart des expositions se font sans prise en charge surtout que je me déplace dans d'autres régions par mes propres moyens pour y participer.» Ainsi, outre l'absence de conditions soutenant la création, l'artiste algérien se trouve contraint de mettre la main à la poche pour financer ses expositions, alors que dans les autres pays les créateurs sont pris en charge par les galeristes ou autres institutions, chez-nous, ces derniers galèrent. Cela relève du parcours du combattant. Et c'est souvent à défaut de pouvoir financer leur exposition que nombreux sont ceux qui renoncent à leur passion, qu'est l'art ; ils abandonnent carrément leur talent. Samira Amri regrette cette réalité de l'artiste. Et de dire : «Il y a effectivement tellement d'artistes de l'intérieur du pays qui ont du talent, mais qui ne sont pas connus, soit parce qu'ils ne trouvent pas où exposer (manque d'espace), soit parce qu'ils n'ont pas les moyens de le faire.» Ainsi, le manque de moyens financiers fait que nombre d'artistes peinent à percer et à faire carrière dans l'art. «Il y a aussi le manque d'information sur les événements culturels, c'est-à-dire que lorsqu'ils arrivent à exposer, ils ne sont pas médiatisés », ajoute-t-elle. Interrogée pour savoir si elle arrive à s'imposer sur la scène nationale, Samira Amri répond : «Je suis quelqu'un qui ne baisse pas les bras, qui va de l'avant. Je suis une acharnée, une battante. Je suis une fonceuse animée d'une grande volonté pour aller de l'avant, pour ordonner mon style.» Pour preuve : Samira Amri, qui peint à la fois par envie et par besoin, a pu exposer à la dernière édition du 5ᵉ Salon d'automne des arts plastiques, qui s'est tenu, dernièrement, au Palais de la culture Moufdi-Zakaria. Source : https://www.vitaminedz.com/fr/Algerie/une-artiste-acharnee-1093060-Articles-0-0-1.html