Le nom de Joseph Francis Sumegne est peu connu associé à son œuvre emblématique, La Nouvelle Liberté, ce monument offert par doual’art en 1996, et qui trône fièrement au rond-point Deido à douala.

Sa dernière exposition dans cette salle, qui remonte à 2018, avait pour titre L’expressionnisme chez SUMEGNE. L’actuelle, Au Rythme est une dédicace à son incroyable travail de patience et de domptage des matériaux. Elle est un kaléidoscope de ses divers talents de plasticienne. Sumegne est évidemment attendu pour ses sculpteurs, ici récents ou issues de collections, mais aujourd'hui, il présente au public quelques dessins et peintures, ce qui est extrêmement rare. Au sein de cette galerie vibrante, se côtoient des chefs-d’œuvre et des créations dont la poésie et l'esthétique sont interpellants d'émotions du fait de cette aptitude à faire chanter la mère.

Point de rétrospective ou de catalogue académique… Cette exposition se veut plutôt un sanctuaire vivant, une alchimie avec laquelle l'artiste, symbole de son génie, il nous plonge dans l'intimité de son dialogue avec le masque et le corps qu'il explore sans relâche, y compris dans la 2D.

Cette exposition est aussi une invitation à une conversation renouvelée avec sa relation au mouvement, à la couleur intrinsèque au matériau, au volume en plein et en creux… avec en définitive l’essence même de la sculpture a la manière de Sumegne.

Accueillir l’artiste dans cette salle permet de raviver l'éclat de son nom dans les cœurs et les mémoires de cette ville de Douala qui détient l’une des traces essentielles de sa carrière artistique.

Doual’art.

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